Le dessous des cartes. La leçon de l’Islande. Reportage 12 minutes

L’Islande a fait l’objet de reportages intéressants. Ceux-ci ont été diffusés sur Arte.

Il s’agit d’un petit pays qui a enfin obtenu sa souveraineté que dans les années 40. Il compte 313000 habitants, autant dire à notre échelle, la taille une ville un peu au-dessus de la moyenne.

 http://videos.arte.tv/fr/videos/le_dessous_des_cartes-6747722.html

Cependant, l’exemple démontre que la démocratie est prépondérante dans ce pays. Le peuple a voté non quand la question a été posée de payer pour les banques. Le pays s’est sorti de la crise.

Tenté par le néo libéralisme, ce pays en fait l’expérience et en est revenu.

En France, cette question n’est pas posée au peuple. Le peuple élit des députés pour les représenter pendant cinq ans et aucun referendum n’est proposé entre temps lorsque la réponse risque d’être insatisfaisante aux yeux du pouvoir en place.

Nous avons vu ce NON prononcé par la majorité des français sur l’Europe et le gouvernement de Nicolas SARKOZY faire fi de ce vote pour nous mettre devant le fait accompli d’un traité dont on sait qu’il est, par certains côtés, handicapant.

Les choses ne changeront pas temps que les institutions ne seront pas revues. Le problème qui se pose aujourd’hui est un problème de pure démocratie.

Demandez au peuple s’il veut continuer à payer pour les banques et s’il veut toujours et encore regarder passivement et impuissant l’évasion fiscale : il répondra NON.

Demandez au peuple s’il veut encore nourrir 577 députés et toutes les couches de fonctionnaires d’Etat (régions etc) : Il dira Stop.

Demandez au peuple s’il est capable de diriger une usine et de faire profiter les salariés du fruit de leur travail : on trouvera peut d’audacieux pour afficher un NON.

Le peuple doit être interrogé et doit pouvoir voter sur les grandes questions de sociétés et les orientations financières dont dépendent sa vie et celle de sa famille, de ses enfants. Il ne doit pas se satisfaire d’un vote tous les cinq ans. Vote pour lequel on sait que les candidats sont imposés par les partis et non pas choisis. Souvent parachutés, sans connaissance réelle des habitants etc. Le peuple n’a pas le réellement le choix.

S’indigner après une élection et ce pendant 1825 jours ne sert à rien à part devenir vite lassant.

Jean Luc Mélenchon était sur la voie. Il a fait à mon sens une erreur. Ce n’est plus le symbole de la Bastille qu’il faut prendre… Mais la place de la Concorde, lieu du capitalisme, de l’arrogance. C’est elle qui naguère s’appelait place de la Révolution. Elle est devenue le théâtre des diners indécents. Les temps ont changé, les rois de la politique et de la finance y sont à nouveau installés. Il convient de les en déloger.

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